Canoë Kayak de Thouars

Noé Martin et Clara Moulévrier comptent parmi les figures de proue du « petit » club de canoë-kayak de Thouars, les Alligators. 
© Photo NR

Les efforts portent leurs fruits au club de canoë-kayak de Thouars !
Pour sa 25e année d’existence, l’association sportivo-touristique est le seul club du département à avoir reçu le label « École française de canoë-kayak ». « Pour y prétendre, il faut remplir un minimum de 40 critères sur 46, concernant la formation, la part des femmes dans le club, ou les actions sur l’environnement. Nous les validons tous », se réjouit Stéphane Martin, le président des Alligators.
Une information qui démontre la qualité du club. Mais elle n’est pas la seule.
Deux jeunes pépites ont récemment passé les tests nationaux pour intégrer la courte liste des espoirs nationaux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Clara Moulévier et Noé Martin ont répondu avec succès aux épreuves très variées (du kayak à la course à pied en passant par les tests de souplesse et les tractions).
Petits mais costauds 

La kayakiste de 14 ans, habitant Nueil-les-Aubiers, a été admise parmi la cinquantaine d’heureuses élues pour la session 2020. Alors, pour pouvoir tenir la distance parmi le gratin national, elle a déjà pris ses dispositions pour l’an prochain. « Je vais intégrer le collège Jean-Rostand de Thouars pour pouvoir m’entraîner plus facilement », explique l’élève de 4e. Avant la rentrée prochaine, Clara Moulévrier compte aussi se préparer au mieux en participant aux régates, équivalent du championnat de France minimes. Avant, dans les années futures, de voir jusqu’où sa carrière peut la mener. « Un titre de championne de France seniors, ce serait un rêve. »

Noé Martin, lui, est admissible, et non admis. Un échec ? Non : car le benjamin de 12 ans a montré qu’il avait le niveau requis, mais il est seulement trop jeune pour y prétendre. L’ambitieux champion régional de course en ligne et de descente souhaitait seulement se tester et se préparer pour l’échéance l’an prochain, qui comptera pour de vrai.

« Je m’entraîne cinq à six fois par semaine et j’essaie de participer à un maximum de compétition. Mon ambition, c’est de faire des podiums au niveau national et peut-être, un jour, si je le peux, participer aux Jeux olympiques. » Encore petit, mais déjà costaud.

Comments are closed.