Canoë Kayak de Thouars

Le club de canoë-kayak de Thouars est une association qui vit bien. De tous points de vue. Une grande satisfaction pour son président, Stéphane Martin, qui tient à souligner que son club est le seul labellisé “ école française de canoë-kayak ” sur le département.

D’autant que deux de ses kayakistes ont passé avec succès les sélections Espoirs 2020 au printemps. « Ça va changer mes habitudes, je vais pouvoir plus m’entraîner », explique Clara Moulévrier, qui sera cadette l’an prochain. Pour sa part, Noé Martin a réussi les sélections, mais est encore trop jeune pour profiter du statut. Il s’entraînera aux côtés de sa coéquipière l’an prochain.
“ C’est l’école de la vie ”

Pour mener à bien tous ses projets, le club Thouarsais s’associe aux autres acteurs du territoire. À commencer par le collège Jean-Rostand, où Noé Martin peut s’entraîner aux côtés des licenciés UNSS.

Clara Moulévrier, habitant à Nueil-les-Aubiers, devrait aussi rejoindre l’établissement pour augmenter ses heures d’entraînement. Mais cette coopération se passe aussi avec les guides-conférenciers de la ville et les food-trucks, avec qui le club propose des séances de découvertes du Thouet. « On a plein d’idées, mais elles ne sont pas bonnes si on ne peut pas travailler avec tout le monde », résume Stéphane Martin.

Loin d’être anecdotique, cette activité touristique qui se déroule principalement l’été permet à la structure de financer son activité sportive pour le reste de l’année. « Nos prestations estivales représentent 90 % de notre budget », détaille le président. Et, là encore, ce sont les bénévoles de l’association qui s’impliquent. « Les jeunes savent que c’est ce qui leur permettra d’avoir une saison sportive réussie.

C’est l’école de la vie, estime Stéphane Martin. Et les touristes savent à quoi sert l’argent qu’ils dépensent chez nous, et ça les implique aussi. »
Le canoë-kayak de Thouars assume parfaitement son rôle associatif, en alliant son programme sportif à la mise en valeur de son environnement, tout en assurant la formation et l’engagement de ses jeunes, qui constituent 50 % de son comité directeur. Et même si le président compte laisser la main après deux olympiades à la tête du club, sa succession ne devrait pas revoir ses ambitions à la baisse.

Clément Gruin